Parkinson: Solvay Pharmaceuticals entame la phase III du développement clinique de sa nouvelle molécule SLV 308
SOLVAY PHARMACEUTICALS annonce aujourd’hui qu’il a entamé un programme de phase III pour le développement de son projet de R&D connu sous le nom de code de SLV 308. Il s’agit d’un médicament oral
pour le traitement de la maladie de Parkinson, qui conjugue une activité de la dopamine avec des effets sur l’humeur générés par la sérotonine et la noradrénaline. Le dépôt de dossiers d’enregistrement est envisagé pour 2007, en vue de mettre le médicament à disposition des médecins et des patients en 2008.
Claus Steinborn, PhD et docteur en médecine, responsable mondial de la R&D pour Solvay Pharmaceuticals, a déclaré : « SLV 308 est une molécule très intéressante, issue de notre recherche, avec un profil clinique novateur. Elle devrait présenter des avantages importants pour le traitement des patients atteints de la maladie de Parkinson. Nous avons décidé de lancer un programme complet de développement pour cette molécule suite aux résultats encourageants des essais cliniques de phase II. Les médecins et les patients sont très demandeurs de nouvelles thérapies, plus efficaces, et nous avons l’intention de les aider dès que possible. »
Cette annonce concernant le SLV 308 suit de peu l’acquisition réussie de NEOPHARMA et de son traitement, DUODOPA®, par Solvay Pharmaceuticals (communiqué de presse du 21 janvier 2005). DUODOPA® convient spécifiquement aux patients parvenus à un stade avancé de la maladie de Parkinson, tandis que le SLV 308 est destiné au traitement des stades moins avancés. Les deux produits devraient présenter une bonne complémentarité.
La maladie de parkinson est une affection neurologique grave, avec pour principale conséquence une perturbation progressive des mouvements qui s’avère particulièrement handicapante. Parmi toutes les maladies neurodégénératives, elle se classe au second rang derrière la maladie d’Alzheimer, en ce qui concerne le nombre de personnes affectées. Aider les patients à garder le contrôle de leurs mouvements constitue un objectif essentiel, car cela améliore leurs capacités fonctionnelles et leur permet de rester actifs.
SOLVAY PHARMACEUTICALS est l’entité pharmaceutique au sein de SOLVAY. Il s’agit d’une société pharmaceutique axée sur la recherche qui cherche à répondre à des besoins médicaux soigneusement sélectionnés et non satisfaits dans les domaines thérapeutiques de la cardiologie, de la gastro-entérologie, de la santé mentale et de la gynécologie/andrologie. SOLVAY PHARMACEUTICALS emploie plus de 7500 personnes dans le monde.
SOLVAY est un groupe chimique et pharmaceutique international dont le siège se trouve à Bruxelles. Il emploie plus de 30.000 personnes dans 50 pays. Le Groupe a réalisé en 2003 un chiffre d’affaires de 7,6 milliards EUR, généré par ses trois secteurs d’activité : Chimique, Plastiques et Pharmaceutique. Solvay fait partie des cent principales actions européennes qui composent l’indice Euronext 100. Pour plus de détails, veuillez consulter www.solvay.com
Note aux Rédactions :
Dr. Claus Steinborn, docteur en biochimie et en médecine de nationalité allemande, a été nommé Responsable mondiale de la R&D de Solvay Pharmaceuticals, avec effet au 1 janvier 2005.
Diplômé de l’Université et de la Medizinische Hochschule de Hanovre, il a rejoint Solvay Pharmaceuticals en juin 1991, au titre de responsable de la recherche clinique gastro-intestinale. Après avoir travaillé étroitement avec le Dr Werner Cautreels, le précédent responsable de la R&D, il succède à ce dernier, qui a pris la direction de Solvay Pharmaceuticals.
La Recherche mondiale de Solvay Pharmaceuticals emploie quelque 1.000 personnes, essentiellement au sein de trois grands centres à Hanovre en Allemagne, Weesp aux Pays-Bas et Marietta aux Etats-Unis. Des projets visant à répondre à des besoins médicaux importants sont en cours dans les domaines thérapeutiques de la gastroentérologie, cardiologie, neurologie, psychiatrie, andrologie/gynécologie et de la grippe. Les dépenses en R&D sont supérieures à 15% du chiffre d’affaires, tandis que des investissements complémentaires émanent de tiers dans le cadre de divers accords, partenariats et alliances.